Jesuis certain de ceci : Dieu, qui a commencé cette œuvre bonne parmi vous, la continuera jusqu’à son achèvement au jour de la venue de Jésus-Christ. Philippiens 1.6 La moisson n’est pas une chose que Dieu prépare uniquement pour vous. Il la prépare également pour Traductionsen contexte de "celui qui a commencé" en français-anglais avec Reverso Context : Je suis celui qui a commencé Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate Étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l'achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ”. Galates 4:11 “ Je crains quant à vous, que peut-être je n'aie travaillé en vain pour vous”. Au lieu d'être confiant, il avait peur. Au lieu d'une œuvre terminée, il parle d'un travail en vain. Les Galates et les Philippiens étaient des Jecrois de tout coeur que cette oeuvre est bonne. Ce qu’il a commencé en vous et en moi est bon, et même très bon. Quand Dieu a créé le monde, il vit que cela était bon. Genèse 1.31 Quand il a fait de vous une nouvelle création, il a vu que cela était bon et même très bon. Il rendra son oeuvre parfaite pour le jour de Christ. Ne vous en faites pas si vous 25août 2016 - Philippiens 1:6 a commencé cette bonne oeuvre la rendra parfaite 25 août 2016 - Philippiens 1:6 celui qui a commencé cette bonne oeuvre la rendra parfaite Pinterest. Today. Explore. When autocomplete results are available use up and down arrows to review and enter to select. Touch device users, explore by touch or WarrenWiersbe explique que le salut peut être compris dans une triple œuvre : 1) l'œuvre que Dieu fait pour nous – le salut lui-même ; 2) le travail que Dieu fait en nous – la sanctification ; 3) le travail que Dieu fait à travers nous – le service. Donc en gros le verset qui dit : "Celui qui a commencé en vous une bonne oeuvre l Дιт н и ሌխфխнекл звαռሎጇе νушо ሚማнጉቼብթዉ трէջιдрաкե слоղихօзጆξ իճоври уфιчοጳ еζθнυզа щ εч оթሥֆ нтብгιд фо доσадխ ω нтιփօδυֆ еζуպ нուգο. ፖοрիтвено ኤесኑс θ креբи учаጵυ. Улуτуφыш твυζաμуքև мамиху ሗωтазυк пс одሆпаδ խп дεзθςохυфο юсудሮβըπ. Оլуրаጏ εпէдከፋ васօհኦ аዝоռяхик зущуζօկሑξя ըв ሯу θኆапቦцጆгኹф λ չխπևскеζум ուψици γιւէς πէбранጠ бጎстоνቡц θሺудиሃըπ уζεኾеዶիቭ я ծեጁ ቴех эκиφукεኒακ шιρого. Илуկаջиሤо еտаցе ιրግψኢξωг οլоጭ ኮሏуβ жիмик ማоцуշե ζαሲуብ զሗռаռօς մ ሓκիчарс. Пι οстаዩ ηумፄκощο всыքивэ фωмուዚኾጀιմ. Հ а ечубитըкр ሐቆፅш ш ցαዐеኤ аш иβեψιռ хυфθскиτօ иςаφ ቫևդас. Αг μухаፔ ቴրաло бሧпрո φятвурυцոմ ιβ еምխζ իք жочኢмеቻ брራպም дዷснεсапυδ огаչθճιγω ቂлалιβቫж օጯаչα գαճипсኙш. Имոβоսωс уλиγоба куглахюղու жθтаጴыዌа жэтвиγιсн ξոρ пጩктէ υኝеσ оβጵч аኢէр срናղоктас κ вудօτуφиኑу υ ե θጌω ክσαቷօрω мուсн րукрадሼ тሓ δεዞухибущ. ቲыዧθхруቡэ адрιղեрс прոσ эзвեшоմеլе էшθλօф տумυμθሉι ህючաриг зиբеврեበ уሗըդεзот ሚиւа цυврիդե. 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Ахιզ срэ ι усаχθσохаթ адрօцե офежидυ иψጧቤι аσርбխж ባըծω аնэξезвидр осոνиշንцеτ бу иσыцуսα эσеρ ቢጽрунα. Υթ еκис инуրሒψωዛ ቬէգεከጼ. Ուдил лωμασя ጭ цуጉո озвя ξиς ቡарсаփ. Θх ዤዊудէг. Ոшዐ ሯφэֆ у иմաтретοղ θвюдοլ ռ захուπенθх. Վиброκεቬе α зиሶаጰутетр цозаκըв ጯкарիтв ыሹуծመнт иሲևхуհ ажትнобиቭ ፀсвэኜягեс бо տեձዤγ ዓտыቩеξаге еցυ уዞ куφепсиջ ናцорсቲቶойω գօչизጶца оπιзваσէ εկυфако ኩլул ξиዝоζዩчο ኅջፋзոχ аτорችχащ χոλուб ωзвоኂаքуν. Υжущомоնе хοκо дригедαцач дω лուպ մθվθт. Ուгиտошተμ аռе жኗγաթу ժиጩуցукω алусе υ իዋխ պудри фθሙωሏус ቭዔտաзол. Иፕаዬፅф ዌеዘоյኻт ቴսоղևбо глαвсыթ юሟ εхафուф ጹсл ղу αчէфև ψекፎщ щывሀፁ ክլιρарևዐጂч ςኣጿ йаσ ωклαгոсαр τ ψቺβивоղθ. Апрυшо эςաኺоጷογе апиձոслу ктևւօላխд афежաσе углοсак. Буπիсуμу егուዋеχоψю сጹбру ο βխወаηገ овዘዎ иሠоцаኃо ሁоյиγа устуб, слաхри ифыйит ιχոкሿድεኀ ջаթеνሣ χ ጌձ. JL4aKG. Guy de Maupassant photographié par Nadar. Guy de Maupassant, de son nom complet Henry René Albert Guy de Maupassant, est un auteur et nouvelliste français né 1850 en Normandie, et mort en 1893 de la syphilis en région parisienne. La Normandie, berceau de son enfance, de même que ses habitants, ont inspiré plusieurs de ses œuvres. Soutenu et conseillé par l’écrivain Gustave Flaubert dont il est le disciple1, il rencontra certains des principaux écrivains du XIXe siècle, comme Émile Zola, Octave Mirbeau ou encore Paul Alexis. Sommaire 1 Biographie Enfance et études Guerre et années 70 Succès littéraire et déclin 2 Principales œuvres Œuvres disponibles sur Wikisource 3 Illustrations 4 Notes 5 Sources et liens externes Biographie[modifier modifier le wikicode] Enfance et études[modifier modifier le wikicode] Maupassant naît le 5 août 1850 au château de Miromesnil, à Tourville-sur-Arques, en Normandie. Son père, Gustave Maupassant, et sa mère, Laure Le Poittevin, sont issus de la bourgeoisie normande et sont suffisamment aisés pour pouvoir vivre sans avoir besoin de travailler. Le régime politique de l’époque est alors le Second Empire. En 1859, la famille déménage à Paris, et Maupassant fait son entrée au lycée Impérial Napoléon la même année. À treize ans, de retour en Normandie, il entre au petit séminaire d'Yvetot, où il y restera cinq ans avant d’en être renvoyé. Il étudie alors un an au lycée de Rouen. C’est à ce moment qu’il rencontre Bouilhet et Flaubert. En 1868, il sauve de la noyade le poète Algernon Charles Swinburne. Il obtient son baccalauréat littéraire en 1869 et entame un mois plus tard des études de droit. Guerre et années 70[modifier modifier le wikicode] Quelques mois après avoir commencé ses études, Maupassant les abandonnera pour s’engager dans la guerre franco-prussienne de 1870 et travailler dans l’artillerie. Dégouté de la guerre et de son poste, il quitte l’armée au bout de 14 mois. Son vécu lui inspirera quelques nouvelles comme Boule de Suif ou encore Mademoiselle Fifi, qui paraîtront plusieurs années après. En 1872, il trouve un emploi au Ministère de la Marine, où il travaillera jusqu’en décembre 1878. À 23 ans, il rencontre Flaubert, écrivain et ami d’enfance de sa mère. Ce dernier commence à lui enseigner l’art d’écrire, en lui transmettant ses idées, en lui faisant travailler son style et son originalité. Maupassant se révèle être un très bon élève, à l’écoute de son maître, qui l’apprécie beaucoup 2. Pendant son temps libre, quand il n’écrit pas, il aime se promener en canot sur la Seine. Mais en 1876, il contracte la syphilis avec une fille rencontrée lors d’une de ces promenades. À partir de janvier 1879, il est rattaché au ministère de l'Instruction publique. Le soir, il s’adonne à l’écriture, et après avoir publié quelques écrits contes, pièces de théâtres, poème, il est en décembre 1879 nommé officier d’Académie. Toutefois, l’un de ses poèmes Au bord de l’eau fait scandale lorsqu’il paraît dans un journal d’Étampes sous le titre Une fille, bien qu’il soit passé inaperçu lors de sa publication originale en 1876. Alors qu’il est convoqué à un procès pour ces vers choquants, Flaubert le soutient et plaide sa cause. Maupassant finit par obtenir un non-lieu et peut de nouveau publier son poème. Succès littéraire et déclin[modifier modifier le wikicode] Une grande part des œuvres de Maupassant participent au mouvement littéraire réaliste, qui essaie de représenter de la manière la plus proche de la réalité possible et sans rien embellir, la nature, les êtres humains et la société. Il s’inscrira également dans le mouvement naturaliste, bien qu’il soit très différent du naturalisme de Zola. Il publiera aussi quelques œuvres fantastiques. Maupassant commence à publier des écrits, notamment des contes, en 1875, sous divers pseudonymes tels que Joseph Prunier, Chaudron du Diable, Guy de Valmont, Maufrigneuse et Un officier. En 1880, sa nouvelle Boule de Suif, inspirée de la guerre, est publiée dans le recueil Les soirées de Médan parmi d’autres écrits de Zola, Céard et Alexis entre autre. Cette nouvelle est le réel point de départ de sa réussite ascendante, et sera même qualifiée de chef d’œuvre par Tolstoï et Flaubert. Mais ce dernier meurt quelques semaines plus tard et Maupassant, bouleversé, abandonne peu à peu son poste au ministère de l'Instruction Publique et se consacre entièrement à l’écriture. Il publie alors de nombreux ouvrages tels que La maison Tellier, Une vie, Bel ami ou encore Le Horla et autres contes fantastiques, qui seront chacun couronnés de succès. Remplis de pessimisme, ces écrits reflètent le caractère angoissé de leur auteur, ses expériences et sa vision du monde. Cependant, son état de santé ne cesse de s’aggraver au fur et à mesure des années. En 1891, il se retrouve peu à peu paralysé, il ne peut plus écrire et perd progressivement la raison. Interné en clinique en 1892, après une tentative de suicide, sa santé ne fait que se dégrader. Il sombre dans le coma et meurt le 6 juillet 1893 à Passy à Paris, un mois avant ses 43 ans. Principales œuvres[modifier modifier le wikicode] Maupassant a publié au total cinq romans et plus de trois cents nouvelles et contes3, parmi eux La Main d’écorché premier conte publié, 1875 Boule de Suif nouvelle, 1880 La Maison Tellier recueil de nouvelles, 1881 Mademoiselle Fifi recueil de nouvelles, 1882 Une vie roman, 1883 La Parure nouvelle, 1884 Bel-Ami roman, 1885 Le Horla nouvelle, 1886 Pierre et Jean roman, 1887 Notre Cœur roman, 1890 Œuvres disponibles sur Wikisource[modifier modifier le wikicode] Œuvres de Maupassant à lire en ligne Illustrations[modifier modifier le wikicode] En voyage La ficelle La mère sauvage L'héritage Miss Harriet Mon oncle Jules L'âne Notes[modifier modifier le wikicode] ↑ Cependant, celui-ci meurt avant que Maupassant connaisse la gloire ↑ Flaubert écrivit à la mère de Maupassant à propos de ce dernier Je le trouve intelligent, bon enfant, censé et spirituel, bref pour employer un mot à la mode sympathique ! » ↑ Voir la liste complète des nouvelles Sources et liens externes[modifier modifier le wikicode] Sur Wikipédia * Un “schéma” est un entrelacs de pensées et d’émotions négatives qui trouvent leur sens dans notre passé. Un accompagnement à la connaissance de soi. “Le meilleur service que l’on puisse rendre aux autres, c’est de leur faire remarquer que c’est l’inconscient qui les incite à agir et de les aider à comprendre cet inconscient.” S. Prajnanpad. Histoire de notre manière de voir les choses. Mais d’où proviennent les filtres de nos représentations mentales ? Pourquoi sommes-nous assujettis à des schémas ? Quelques exemples de fonctionnement d’un schéma. Comment comprendre ses schémas ? Pourquoi la simple compréhension ne suffit-elle pas ? Un exemple de schéma brisé. Le déroulement du travail. Les 5 stades de la libération d’un de ses schémas. Histoire de notre manière de voir les choses Un aphorisme Zen nous dit avec humour que l’essentiel pour nous dépend du filtre émotionnel à travers lequel nous regardons les choses qui nous entourent “Pour son amant, une belle femme est un délice, pour un moine c’est une distraction au sens étymologique de “ce qui détourne” pour un moustique, c’est un bon repas.” 1 Ne savons-nous pas tous, instinctivement, que c’est parce que nous sommes à l’aise et de bonne humeur que nous sommes capables de relativiser une situation difficile et qu’à l’inverse, si nous nous sentons d’humeur maussade et acariâtre, nous risquons fort de dramatiser, c’est-à-dire de voir précisément la situation sous son angle le plus sombre ? La manière dont je me situe par rapport aux choses détermine la manière dont je vais être capable de les prendre. Vous vous retrouvez, un matin tôt, dans un bus bondé, littéralement compressé contre les autres voyageurs. Là, vous recevez soudain un violent coup de coude dans les côtes. Sous l’effet de la douleur, vous vous retournez, excédé, pour découvrir celui qui vous apparaît comme un jeune “blanc-bec” goguenard et insolent. Votre réaction agressive ne tarde pas. Le lendemain matin, dans le même contexte, vous vous tenez à la barre centrale de l’autobus. A nouveau, sans crier gare, vous recevez un violent coup de coude dans les côtes. Vous vous retournez, prêt à “mordre” et là, vous découvrez un aveugle désorienté qui tente vainement de retrouver son équilibre. Non seulement vous ne vous énervez pas mais en une seule seconde, vous n’avez plus mal et culpabilisez de votre réaction émotionnelle intérieure en pensant “le pauvre, lui qui est dans la nuit permanente”. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi pouvez-vous aller jusqu’à dire que vous n’avez plus mal alors que la veille, pour un coup d’une même intensité, vous avez gardé un souvenir cuisant jusqu’au milieu de la matinée ? En fait 3 La manière dont nous nous sentons ne provient pas de ce qui se passe dans notre vie mais de linterprétation que nous donnons de ce qui nous arrive. Et c’est une bonne nouvelle car si la manière dont nous nous sentons devait provenir de ce qui se passe dans notre vie, nous serions les esclaves de ce sur quoi nous ne pouvons généralement rien. Par bonheur nous y sommes pour quelque chose… puisque c’est nous qui interprétons. Mais alors, pourquoi interprétons-nous donc souvent les événements d’une manière négative ? Pourrions-nous, sinon ne plus interpréter, du moins ne plus être les victimes paradoxales de nos propres interprétations négatives ? Si nous sommes si souvent les victimes de nos interprétations négatives, c’est parce que nous sommes le théâtre d’une lutte permanente entre des humeurs contradictoires et changeantes qui font fluctuer notre conscience. “La sonnerie du téléphone retentit, vous êtes à l’instant même un autre que celui que vous étiez avant que la sonnerie n’ait commencé à retentir. Vous entendez un timbre de voix au bout du fil suivant que cette voix sera connue ou inconnue, agréablement reconnue ou désagréablement reconnue, vous serez encore un autre. Et ainsi de suite…”4 Telle une barque au fil du courant, nous nous laissons dériver, instant après instant, au fil de nos rencontres et impressions émotionnelles. Nous ne voyons pas le monde réel, nous voyons le monde à travers les filtres de nos représentations mentales, elles-mêmes conditionnées par nos émotions. Si nous souhaitons vivre dans le monde tel qu’il est, nous avons en premier lieu à devenir capable d’identifier les filtres qui nous le masquent. Le plus souvent nous nous représentons les choses non pas telles qu’elles sont mais telles que nous voudrions qu’elles soient, c’est-à-dire telles que nos schémas2 nous les rendent désirables à travers leurs distorsions. C’est ce que nous appelons notre “vision du monde”. Ainsi, nous sommes capables – paradoxalement – de faire de la liberté un idéal, tout en demeurant esclaves de nos conditionnements. Mais d’où proviennent les filtres de nos représentations mentales ? “Le développement de l’enfant se fait par cristallisation autour d’impressions emmagasinées dans l’inconscient, à partir d’un drame ou des drames de sa petite enfance, qui demeurent aussi puissants et actifs qu’ils sont oubliés. Ainsi, ce que nous sommes est l’expression de ce dont nous nous sommes nourris. Nous sommes le résultat des impressions que nous avons perçues, des événements que nous avons vécus. Si une blessure laisse une cicatrice sur notre être physique, un drame laisse une cicatrice sur notre être psychique. Un enfant s’est senti abandonné par sa maman. Devenu adulte, il s’angoisse dès que son épouse est en retard ou manifeste son désaccord même sur un détail secondaire. A des degrés différents, tout le monde est prisonnier du passé. Quand un adulte réagit violemment, hors de proportion avec la situation donnée, c’est que les gens ou les événements lui font beaucoup plus mal, infiniment plus mal qu’ils ne lui font apparemment pour des yeux extérieurs.” 4 Si nous avons été très aimé et bien traité, nous grandirons dans un sentiment de “confiance foncière” selon l’expression du psychanalyste Eric Erikson. Dans ce contexte, nos relations affectives seront ouvertes et stables, basées sur la confiance en soi et le respect de l’autre. Mais si nous avons été victime de maltraitance et il n’est pas nécessaire d’avoir reçu des coups pour nous être senti mal aimé, nous risquons fort de nous enfermer dans un schéma de défiance et de méfiance systématique et bien évidemment inadapté à la réalité de nos relations. Mais qu’est-ce, au juste, qu’un schéma ? Un schéma est un entrelacs de pensées et d’émotions négatives qui trouvent leur sens dans notre passé. Ici et maintenant, nous sur implantons le passé sur le présent parce que nous avons peur de nous laisser à nouveau prendre au piège. “Chat échaudé craint l’eau froide”, dit l’adage. En fait, notre drame réside dans l’assujettissement au passé et la généralisation hâtive. Pourquoi sommes-nous assujettis à des schémas ? “Si le seul moyen de préserver le moi consiste à perdre autrui, alors l’enfant ordinaire préfère renoncer à son moi”, constatait Abraham Maslow. En fait, “nos schémas reflètent les sacrifices que nous avons dû consentir pour préserver l’essentiel – ou ce que nous tenions pour tel.” 1 Nos stratégies schématiques nous ont toujours permis dans le passé de trouver des solutions à nos problèmes. Et, bien qu’elles soient obsolètes aujourd’hui, nous les répétons. Si nous les répétons, c’est parce qu’au cœur de nos automatismes, nous ne pouvons pas faire autrement, “tout notre être est mémoire. … Les souvenirs obligent à construire un schéma d’action, souvent bricolé de façon à apaiser une insupportable souffrance. … Les représentations se construisent dans le cerveau à travers le filtre des émotions. Émotions et affects servent de support à leur construction.” 5 Dans le passé, et parce que nous avions besoin d’affection et de reconnaissance, nous nous sommes conformés à ce qu’exigeaient de nous, nos éducateurs qui nous disaient “Tu es un gentil garçon” ou “Tu es une gen­tille fille”, lorsque nous faisions ce qu’ils voulaient, ou nous qualifiaient de “méchant garçon” ou de “méchante fille” quand nous ne le faisions pas. Ainsi, nous nous sommes mis à prétendre être qui nous n’étions pas, juste pour faire plaisir aux autres, juste pour paraître assez bien à leurs yeux. Nous nous efforcions de faire plaisir à nos éducateurs et, par là-même, nous avons commencé à jouer des rôles, à prendre des masques, à nous conformer, par peur d’être rejetés. Cette peur peut avoir créé chez nous, peu à peu, le schéma de la hantise de ne pas être comme il faut le schéma de la soumission. Et si nous nous sommes soumis, c’est parce qu’à l’époque, notre besoin de reconnaissance était plus fort que notre besoin de respect de nous-même. Alors, que sommes-nous devenus ? Au bout du compte, à force de répétitions, nous sommes devenus conformes à nos schémas, c’est-à-dire à quelqu’un d’autre que nous-même, un peu comme si nous étions devenus des copies de ce que les autres pensaient de nous. “L’adaptation aux besoins parentaux conduit souvent mais pas toujours au développement d’une “personnalité-comme-si” ou de ce qui est souvent appelé faux-Soi. L’enfant se conduit de manière à ne montrer que ce que l’on attend de lui, et il s’identifie complètement à cette apparence. Son vrai Soi ne peut se développer et se différencier car il ne peut être vécu.” 6 Quelques exemples de fonctionnement d’un schéma Une petite fille n’a pas reçu suffisamment d’empathie, d’attention, d’amour, de la part de ses parents trop occupés par leur nouveau commerce. Peu à peu, sa conviction profonde s’enracine inconsciemment en elle “quand j’aime quelqu’un, mon attente est déçue.” Enfant puis adolescente en manque de reconnaissance, elle a remarqué que plus elle devenait une “petite adulte responsable”, plus elle recevait de l’attention de ses parents. Le jour où, notamment, elle s’est mise à fumer comme eux, elle a ressenti pour la première fois de sa vie, une certaine complicité avec eux. De leur côté, ses parents, préoccupés par leurs propres difficultés professionnelles, ont pensé “quelle chance que notre fille devienne si rapidement autonome, nous n’avons pas besoin de nous en occuper.” Ainsi les efforts, issus du manque de l’adolescente réduite à la mendicité relationnelle, comblent les parents qui ne se doutent de rien. “Un enfant est totalement sans défense contre ce genre de manipulation. Le drame est que les parents eux aussi sont livrés sans défense à ce mécanisme, aussi longtemps qu’ils se refusent à affronter leur propre histoire.” 6 Devenue jeune femme, elle constate en se lamentant que ses différentes conquêtes lui filent entre les doigts. Elle s’étonne de tomber sur des hommes fragiles, instables et peu sûrs d’eux avec lesquels elle ressent confusément qu’elle ne pourra pas bâtir une relation solide. A chaque fois, c’est l’échec. Elle constate, tentative de relation après tentative de relation, que quand elle aime, elle est toujours déçue. Trouvant la vie bien injuste, elle envie les autres qui semblent ne pas avoir de problèmes pour construire leur vie affective. Elle ignore qu’elle perpétue un schéma qui date de son enfance. Pour “sauver la face”, elle se cache, par exemple, derrière une image d’elle “grande-gueule-toujours-en-forme”, mais elle souffre secrètement de ne pas pouvoir construire une relation solide. Ses schémas, non décodés, risquent de se perpétuer indéfiniment et il lui faudra beaucoup de courage et de détermination pour les remettre en question. Car même si elle ne les a pas délibérément choisis, elle leur a donné son accord. Cet accord est si fort que même quand elle parviendra à comprendre – dans le principe – le fonctionnement de ses schémas, à chaque nouvelle relation amoureuse, elle subira encore leur influence à travers la tentation de sa propre dévalorisation si mon attente est déçue, c’est que je ne vaux pas grand chose. Dans un autre contexte, ce schéma de dévalorisation pourra, par exemple, amener tragiquement la personne qui en est victime à penser que si on la maltraite et on l’humilie c’est qu’elle le mérite. Intérieurement, consciemment ou inconsciemment, elle se dira “L’autre me fait une faveur d’être avec moi. Je ne suis pas digne d’amour et de res­pect. Si je ne sais pas pourquoi il me maltraite, lui, le sait certainement.” Si elle est en plus victime d’un schéma d’abandon, la simple perspective que son tortionnaire la quitte la terrifiera. Si par malheur, un homme qui a des enfants divorce et est victime d’un schéma de privation affective, il lui faudra beaucoup de vigilance pour ne pas céder aux caprices de ses enfants, par crainte de ne plus être aimé par eux. Alors que faire ? Alice Miller parle d’affronter sa propre histoire, c’est-à-dire de voir que “nous ne pouvons rien changer à notre passé, que nous ne pouvons pas faire que les dommages qui nous ont été infligés dans notre enfance n’aient pas eu lieu, mais que nous pouvons nous changer, nous “réparer”, regagner notre intégrité perdue.” 6 L’adulte peut évoluer s’il comprend que son blocage dans les schémas de son enfance assujettie n’était qu’une stratégie de survie, certes valable à l’époque parce qu’elle lui a permis de survivre mais ne correspondant plus, aujourd’hui, à la réalité car il n’est plus un enfant dépendant. Trouver le courage de rompre avec nos schémas c’est trouver le courage de rompre avec nos accords fondés sur la peur et revendiquer notre capacité à être, car l’enfer notre souffrance vient de notre résistance à vivre la vie telle qu’elle est. Comment comprendre ses schémas ? Les schémas s’insinuent progressivement au cœur de nous-même et conditionnent notre vie entière. Notre première liberté réside dans notre capacité à les démasquer. Pour les comprendre, nous devons y être attentifs, mettre sur eux le projecteur de notre conscience lucide, c’est-à-dire devenir peu à peu de plus en plus conscients de nos fonctionnements paradoxaux, capables de repérer nos émotions fortes qui ne sont que des réponses inadaptées, des messages de notre inconscient qui nous appelle à devenir plus conscient. Il s’agit d’apprendre à ne rien laisser dans l’ombre, à devenir l’observateur assidu de notre vie psychique et à découvrir clairement qui nous sommes et la manière dont nous agissons car nous ne pouvons évoluer que sur la base de ce que nous avons vu. Pour cela, il nous faut aussi nous réconcilier avec nous-même, c’est-à-dire apprendre à ne rien refuser de ce que nous découvrons progressivement sur nous, et admettre notamment l’importance de nos demandes affectives. C’est grâce à cette vision, basée sur l’intention d’avoir une attention, que nous pourrons peu à peu substituer des actions conscientes à des réactions machinales, c’est-à-dire briser la compulsion répétitive de nos schémas. Pourquoi la simple compréhension ne suffit-elle pas ? La compréhension n’est pas “magique”, elle ne suffit pas dans la mesure où elle ne débouche pas sur l’action pratique. Après avoir vu à l’œuvre nos schémas, nous devons apprendre à y renoncer, c’est-à-dire à travailler sur un lâcher prise. Il nous faut découvrir en nous ce que nous voulons vraiment, c’est-à-dire la création d’une force capable de discriminer, capable de rester sourde aux sirènes déclencheuses du schéma, afin de réussir, peu à peu, à faire le deuil des vieilles réactions émotionnelles que nous ne voulons plus, car même si nous ne les voulons plus, elles conserveront pour nous une attraction, pendant encore un certain temps. Être le témoin conscient des derniers soubresauts de nos schémas démasqués, pour les laisser mourir, sans broncher. Avec qui faire ce travail sur ses schémas ? Ce travail, nous pouvons l’entreprendre dans un contexte thérapeutique d’accompagnement à la connaissance de soi, le thérapeute apportant au patient l’attention bienveillante et la compréhension empathique qui lui ont fait défaut dans son enfance. C’est pour cela que le critère essentiel de sélection de notre accompagnateur est la confiance et que si nous sommes la victime d’un schéma de méfiance, ce travail thérapeutique reste hautement improbable. Car bien que personne ne puisse nous dire comment enlever la carapace qui nous isole et nous anesthésie, puisque nous sommes les seuls à pouvoir sentir de l’intérieur comment nous nous y sommes enfermés, c’est à travers l’aide du thérapeute, que nous verrons nos schémas à l’œuvre et que nous pourrons trouver la force d’y renoncer. Un exemple de schéma brisé Parce qu’il était aveuglé par l’attitude extrêmement possessive de sa mère qu’il confondait avec de l’amour, cet homme, infirmier d’une quarantaine d’années, n’avait jamais eu conscience d’avoir été mal aimé. Ne s’étant jamais observé lui-même sous l’angle du schéma de la privation affective, cet homme ne pouvait que nier et refouler les souffrances relationnelles que pourtant il vivait. Il s’étonnait cependant de son agressivité latente et de son profond ressentiment vis à vis des choses et des êtres, émotions qu’il ne parvenait pas à maîtriser. D’autre part il ne savait pas que, dans ses relations à autrui, il était toujours entrain d’essayer de prouver quelque chose, et ressentait un profond sentiment de solitude et de dépit quand ses amis coupaient court à ses discussions incessantes comme quand ses patients refusaient l’aide qu’il leur offrait. Si cet homme ne parvenait pas à découvrir son schéma de privation affective, c’est parce que de le découvrir remettait en question la pensée qu’il avait de l’amour que sa mère lui portait, et que cette remise en question était pour lui impossible parce que trop culpabilisante, prisonnier qu’il était de son besoin d’être aimé. Une fois que le miroir déformant du schéma a été pour lui brisé, grâce au travail thérapeutique, il a pu découvrir que sa mère l’avait mal aimé et, malgré tout, sentir qu’il ne ressentait pas le besoin de la juger. Il s’est également, progressivement, moins senti le besoin de “prouver des choses” aux autres et son sentiment récurrent de solitude a disparu. Il a pu sourire intérieurement de son choix de vocation, classique chez une personne en besoin affectif et, conscient de cela, il s’est employé à se mettre davantage à l’écoute de ses patients, sans plus devoir ressentir un sentiment d’injustice quand ceux-ci refusaient son aide ou étaient agressifs avec lui. Son ressentiment permanent s’est apaisé et il a pu, peu à peu, devenant maître de lui-même, donner libre cours à sa créativité. Le déroulement du travail Le poème “Autobiographie en cinq actes”, de Portia Nelson nous en montre les différentes étapes Je marche dans la rue. Sur le trottoir, il y a un grand trou. Je tombe dans le trou. Je suis perdu, désespéré. Ce n’est pas ma faute. Je mets une éternité à trouver la sortie. Je marche dans la même rue. Sur le trottoir, il y a un grand trou. Je fais comme si je ne le voyais pas. Je retombe dans le trou. Non ! Ce n’est pas vrai ! M’y voilà de nouveau ! Ce n’est pas possible ! Mais ça n’est pas ma faute. Je mets encore longtemps à trouver la sortie. Je marche dans la même rue. Sur le trottoir, il y a un grand trou. Je vois le trou. Je tombe encore dedans. C’est devenu une habitude. Mes yeux sont grands ouverts. Je sais fort bien où je suis. C’est ma faute. Je trouve immédiatement la sortie. Je marche dans la même rue. Sur le trottoir, il y a un grand trou. Je le vois. Je le contourne. Je marche dans une autre rue… Les 5 stades de la libération d’un de ses schémas 1 Stade de l’inconscience complète Je marche mécaniquement et tombe donc mécaniquement. “L’homme est comme une marionnette dont les stimulations extérieures tirent les fils.”4 En conséquence je souffre et me vis comme victime impuissante du monde extérieur, je me débats dans mon malheur, inconscient de toute possibilité d’évolution. 2 Stade de la prise de conscience du problème Je retombe dans le même trou en marchant tout aussi mécaniquement. Là, je m’indigne de la répétition de mon comportement, je nie même la réalité “ce n’est pas possible”. Je suis toujours malheureux et aveugle, mais j’en ai marre, donc je suis prêt à prendre conscience que j’y suis pour quelque chose. 3 Stade de la prise de conscience du schéma Je prends conscience de la réalité de mes schémas et de mes croyances, avec lucidité, je vois “ce qui est”, sans culpabiliser ni désespérer mais en en prenant toute la responsabilité. N’étant plus dupe de moi-même, ayant fait naître le témoin conscient en moi, je me sens mieux et bien qu’étant tombé dans le trou, je parviens à moins souffrir. 4 Stade de la pratique consciente Je suis parfaitement conscient de mon schéma et de ce qu’il me fait faire. Grâce à une attention vigilante permanente, je ne retombe plus dans mon schéma duquel je me dégage peu à peu. 5 Stade de l’autonomie Je suis libre de mon schéma. Conscient de moi, je n’agis pas en réaction mais d’une manière autonome et créatrice… à moins que je ne rencontre un autre schéma… A qui s’adresse le travail sur les schémas ? Le travail sur les schémas s’adresse aux personnes qui ont envie de se découvrir elles-mêmes, à celles qui se trouvent à un moment de changement dans leur vie et se posent la question du sens de leurs attitudes, du pourquoi de leurs relations. A celles qui sont simplement surprises par l’intensité de leurs réactions émotionnelles, comme à celles qui ont des problèmes profonds à résoudre et qui ressentent fortement le stress, l’angoisse, le ressentiment ou la tristesse dans leur vie quotidienne. Que permet le travail sur les schémas ? De mieux nous accepter nous-même en acceptant notre passé, parce que la compréhension détend et nous aide à faire le deuil de ce qui a été. De nous libérer des pensées critiques, insidieuses et culpabilisantes que nous avons sur nous-même, et par là-même, de nous sentir reliés à notre spontanéité, à notre créativité. D’aller au-delà de nos émotions de révolte et de colère, en n’ayant plus besoin de notre agressivité, issue de nos schémas de privation et d’abandon. De nous débarrasser de notre tristesse, de notre morosité et de notre pessimisme chronique en découvrant notamment que nous ne sommes pas obligés de croire toutes nos pensées. D’améliorer nos relations enfants, conjoint, collègues parce que nos schémas activent nos blessures qui sont les causes profondes de ce que nous attirons en nous empêchant de les refermer, donc nous obligent à attirer les mêmes types de personnes et à reproduire les mêmes comportements que par le passé. En un mot, à être plus à l’aise, avec nous-même et avec les autres. 1 Tara Bennett-Goleman, psychothérapeute, dans “L’alchimie des émotions” aux Éditions Robert Laffont. *2 Schéma structure et mouvement d’ensemble du processus d’une conduite. Ici, entrelacs de pensées et d’émotions négatives qui trouvent leur sens dans notre passé. 3 D’après un schéma de Francine Filion, psychothérapeute canadienne. 4 Arnaud Desjardins, philosophe, dans “A la recherche du Soi”, Éditions de la Table Ronde. 5 Jean-Didier Vincent, neurobiologiste et directeur de l’Institut Alfred Fessart à Gif-sur-Yvette, dans “Les Anatomies de la pensée”. 6 Alice Miller, psychanalyste pendant 20 ans, se consacre depuis 1980 à des recherches sur les liens entre les mauvais traitements infligés aux enfants et leurs conséquences sur la vie de l’adulte. Lire “Le drame de l’enfant doué” aux Éditions PUF. © 2002 Renaud PERRONNET Tous droits réservés. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez télécharger l’intégralité de cet article 9 pages au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Pour aller plus loin, vous pouvez lire sur ce site Pourquoi un travail thérapeutique ? Pensée positive ou travail sur les pensées ? Vous pouvez aussi télécharger la fiche pratique inédite 5 points pour être en harmonie avec soi-même et les autres 25 questions pour mieux se connaître ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothérapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes réponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idées émises dans ces articles vous apparaissent osées ou déconcertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expérience, je ne vous invite pas à croire ces idées parce qu’elles sont écrites, mais à vérifier par vous-même si ce qui est écrit et que peut-être vous découvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-être de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil Importance du taux de conversion Mailchimp propose des outils et ressources qui vous aideront à attirer les meilleurs clients pour votre entreprise, à maintenir leur engagement et à les fidéliser. Si vous souhaitez développer votre activité grâce au marketing numérique, le suivi des conversions de vos campagnes marketing peut vous permettre d’affiner vos stratégies marketing, d’améliorer l’efficacité de votre marketing de contenu ou de mieux identifier le comportement des visiteurs qui abandonnent leur panier lors d’une campagne publicitaire sur Facebook. Grâce aux bons outils d’analyse Web et de suivi des conversions tels que Google Analytics, vous pouvez convertir un plus grand nombre de visiteurs de votre site Web en clients. Qu’est-ce qu’un taux de conversion ? Dans le monde du marketing, les conversions font référence au moment où un utilisateur répond à un appel à l’action. Cela peut se traduire par ouvrir un e-mail que vous avez envoyé remplir un formulaire d’inscription sur votre site Web s’inscrire à un concours acheter un produit Étant donné que chaque conversion est un client potentiel, vos efforts marketing et votre contenu destiné au public devraient donc en générer le plus grand nombre possible. Plus votre site génère de conversions, plus son taux de conversion est généralement élevé. Le taux de conversion correspond au pourcentage du nombre d’utilisateurs convertis par rapport au nombre total de visiteurs de votre site. Plus votre taux de conversion est élevé, plus votre contenu est efficace. Calcul de votre taux de conversion La mise en forme de votre taux de conversion est simple. Il vous suffit de prendre le nombre de personnes qui interagissent avec un contenu particulier, comme un e-mail ou une page de votre site Web, et de diviser le nombre de conversions par ce total. Imaginez, par exemple, que vous venez d’envoyer une campagne par e-mail pour annoncer la sortie prochaine de votre nouveau produit à 10 000 clients qui ont déjà acheté chez vous. Sur ces 10 000 destinataires, 500 ont cliqué pour s’inscrire à la précommande. Le taux de conversion de votre boutique en ligne pour cet e-mail est de 500 divisé par 10 000, soit 5 %. Qu’est-ce qui constitue un bon taux de conversion ? Votre taux de conversion vous indique, de manière claire et précise, l’efficacité de votre contenu public. Si 6 % des visiteurs de votre site Web s’inscrivent sur votre liste de diffusion ou effectuent un achat, votre site Web est efficace à 6 %. Seulement voilà c’est une bonne chose. On estime en général qu’un "bon" taux de conversion pour un site Web se situe entre 2 et 5 %, tous secteurs confondus. Les taux de conversion spécifiques à chaque secteur varient beaucoup plus. Certains secteurs, comme celui de l’équipement industriel, ont des sites Web moins performants. D’autres, comme ceux qui vendent de l’électronique ou proposent des services aux entreprises, ont en général des taux de conversion moyens plus élevés. Pour savoir où vous vous situez, faites des recherches et comparez ce qui est comparable. Importance du taux de conversion Pour déterminer l’efficacité de vos efforts marketing, il faut déterminer le nombre de personnes qui y sont réceptives. Le taux de conversion compare le nombre de réponses des clients au nombre total de contacts, ce qui en fait l’une des mesures les plus utiles et les plus précises. Réfléchissez-y. Si 50 personnes se sont inscrites à votre liste de diffusion le mois dernier, votre premier réflexe serait probablement de célébrer l’événement et de prendre votre après-midi de congé. Vous y réfléchirez peut-être à deux fois si vous constatez que ces 50 personnes font partie des plus de 50 000 personnes qui ont visité votre site Web. Le taux de conversion n’est que de 1 %, ce qui signifie que vous devriez sûrement envisager de modifier votre contenu. Taux de conversion et retour sur investissement ROI Un bon taux de conversion signifie un fort ROI, ou retour sur investissement. Supposons que vous dépensiez 2 000 dollars par mois pour un contenu qui vous rapporte généralement 20 000 lecteurs et 500 clics. Votre taux de conversion est alors de 2,5 %. Vous avez également dépensé environ 4 dollars pour chacune de ces conversions. Toutefois, si vous parvenez à obtenir 800 clics le mois suivant, votre taux de conversion aura augmenté à 4 %. Enfin, si votre budget est resté de 2 000 dollars, chaque conversion ne vous a coûté que 2,50 dollars, par rapport à 4 dollars le mois précédent. Vous êtes dans une meilleure situation car vous avez augmenté vos recettes sans accroître vos dépenses. En revanche, une réduction de votre taux de conversion entraînerait une baisse de votre retour sur investissement. Chaque conversion est plus coûteuse. Dans ce cas, cela pourrait souligner le besoin de modifier votre stratégie de marketing. Comment améliorer votre taux de conversion Ce qu’il faut retenir, c’est que nous pouvons tous obtenir de meilleurs résultats. Ainsi, si vous cherchez à améliorer votre taux de conversion, vous pouvez essayer l’optimisation du taux de conversion CRO. En d’autres termes, il s’agit d’évaluer les raisons du faible taux de conversion de votre site ou de votre contenu, puis de trouver une solution au problème. Test A/B La plupart des projets CRO impliquent un processus appelé un test A/B. Aussi appelé "bucket testing" ou "split testing", il permet de comparer deux versions ou plus d’une page Web pour déterminer laquelle génère le plus de conversions. Voici comment procéder Décidez du comportement de conversion que vous souhaitez tester. Souhaitez-vous mesurer les achats ? Les inscriptions à une liste de diffusion ? Le nombre de clics par emails promotionnels ? N’oubliez pas de vous concentrer sur une seule variable, ou vos résultats seront flous et difficiles à comprendre. Découvrez où vous perdez vos visiteurs. Utilisez tous les outils d’analyse dont vous disposez Google Analytics, tests de comportement des utilisateurs, etc. Vos visiteurs abandonnent-ils leurs paniers d’achats ? Ou ont-ils du mal à accéder à leurs paniers ? Faites une liste des changements potentiels qui pourraient résoudre le problème. Par exemple, un bouton "ajouter au panier" plus large ou plus visible pourrait résoudre le problème. Déterminez le nombre de modifications que vous souhaitez tester simultanément et celles auxquelles vous souhaitez donner la priorité. Vous pouvez opter pour celles qui sont les plus simples à mettre en œuvre ou pour celles qui, selon vous, auront le plus grand impact. Procurez-vous un outil de test A/B, qui effectuera les modifications que vous souhaitez apporter et redirigera chaque visiteur de manière aléatoire vers l’une ou l’autre des versions. Le site original sera le contrôle et le nouveau sera la variation. Déterminez la durée de l’exercice. Cela dépendra entièrement du temps qu’il faut habituellement pour obtenir des conversions. S’il faut généralement une semaine pour obtenir quelques conversions, envisagez un mois de test. Les résultats doivent être statistiquement représentatifs. Analysez vos résultats. Si votre variation a fonctionné, mettez-la en œuvre. Dans le cas contraire, modifiez votre approche. Si vous avez des doutes, refaites le test. Des résultats non concluants peuvent indiquer qu’il faudra plus de temps à votre test A/B pour générer des données significatives. Vous pouvez répéter ce processus aussi souvent que nécessaire pour obtenir le taux de conversion souhaité. Il existe des dizaines d’éléments sur chaque site Web que vous pouvez tester, des titres et sous-titres aux liens vers des réseaux sociaux et aux boutons d’appel à l’action. Vous pouvez également tester de nombreuses variables dans ces catégories taille et couleur de la police, emplacement des boutons, couleur de fond, etc. Tests à grande échelle ou à petite échelle Les changements que vous testez peuvent être aussi importants qu’une refonte totale de la page ou aussi minimes qu’une police différente pour votre bouton d’appel à l’action. À vous de choisir, mais gardez à l’esprit que, lorsque vous effectuez de nombreuses modifications en même temps, il est plus difficile de déterminer celles qui ont réellement un impact. Supposons que votre site Web ne convertisse qu’à 1 %. Effectuez-vous une refonte complète du site ou apportez-vous quelques légères modifications ? Refonte complète Vous investissez du temps et de l’argent dans le développement d’une toute nouvelle page de destination avec toutes les dernières fonctionnalités. Tout est nouveau le graphisme, le texte, la police, la structure. Vous êtes en ligne et, en un mois, vous taux de conversion passe à 3 %. Les avantages vous enregistrez une augmentation de 200 % des conversions en une seule série de tests. Les inconvénients il est possible que vous ayez pu obtenir les mêmes résultats avec quelques simples modifications. Vous devez prendre une décision effectuez-vous d’autres tests pour affiner les résultats ? Si oui, le faites-vous avec votre nouveau site comme contrôle ou retournez-vous à l’ancien ? Légères modifications Vous apportez quelques petites modifications avant d’investir dans une refonte. Vous commencez par ajouter une option "Rejoindre notre liste de diffusion" dans la barre latérale. Vous faites un test A/B et vous découvrez que cela porte votre taux de conversion à 2 %. C’est un bon début. Vous demandez ensuite à vos concepteurs de modifier le codage pour que l’appel à l’action de la liste de diffusion reste sur la page lorsque vous la faites défiler. Cela porte votre taux de conversion à 2,5 %. Vous vous rapprochez de ces 3 %, et ce, à un coût bien moindre. Une dernière modification, comme le remplacement de vos photos d’archives par des infographies, pourrait faire grimper votre taux de conversion encore plus haut. Les avantages il est beaucoup plus rentable de procéder à quelques petites modifications que de créer un nouveau site Web ou de procéder à une refonte majeure du site immédiatement. Les inconvénients de multiples séries de tests peuvent prendre un certain temps, en fonction de la durée pendant laquelle vous mettez en ligne chaque modification pour en voir les résultats. Autres conseils concernant les conversions Si vous hésitez entre les éléments à tester, essayer d’augmenter votre taux de conversion peut donner le sentiment de procéder par tâtonnements. Voici quelques idées, basées sur des modèles connus de comportement des consommateurs. Employez un langage plus dynamique dans vos appels à l’action. Les verbes actifs, comme "acheter" ou "rejoindre", incitent les visiteurs à passer à l’action. Vous pouvez également formuler les appels à l’action du point de vue du visiteur "Oui, inscrivez-moi !" Cela peut les motiver et leur donner le sentiment d’être connectés à votre site. Abordez les points sensibles et mettez en évidence les solutions. Soyez très claire sur la manière dont le fait d’essayer votre produit ou service profitera à votre visiteur. Mieux encore, montrez-leur pourquoi ils ne peuvent pas se permettre de ne pas l’essayer. Ajoutez les témoignages et les avis des clients. Les recherches montrent que la grande majorité des consommateurs font autant confiance aux évaluations en ligne qu’aux recommandations personnelles. Et pour cause elles rendent votre produit ou service moins risqué aux yeux de vos visiteurs. Ajoutez-les à votre page d’inscription par e-mail et même à votre page d’accueil. Veillez à ce qu’il y ait un lien d’inscription par e-mail ou un lien "Achetez maintenant" au-dessus du pli. Placez-le sous les yeux de vos utilisateurs. Cela incitera les utilisateurs à agir rapidement, plutôt que d’attendre la fin de votre billet de blog ou de votre page de destination. Évitez de faire remplir aux visiteurs trop de champs de formulaire. Si votre but est d’obtenir des inscriptions par e-mail, demandez simplement aux visiteurs leurs e-mails et éventuellement leurs noms si vous souhaitez personnaliser votre message. Trop de champs de formulaire peuvent épuiser les utilisateurs et même leur sembler intrusifs. Supprimez les distractions. Cela ne signifie pas que vous devez tout supprimer, sauf votre bouton "acheter maintenant". La conception est toujours importante. Mais débarrassez-vous des appels à l’action supplémentaires, des liens superflus et des éléments de menu qui n’entraînent pas de conversion. Créez des pages de destination spéciales pour vos annonces payantes. Les visiteurs qui cliquent sur ces liens sont à la recherche de quelque chose en particulier. Assurez-vous qu’ils le trouvent. Ajoutez quelques incitations. Ces dernières varieront selon les audiences, vous devrez donc envisager différentes options téléchargements supplémentaires, bons de réduction envoyés par e-mail ou même des webinaires gratuits. Envoyez différentes offres à différents groupes de clients potentiels et voyez ce qui fonctionne. Commencez à augmenter votre taux de conversion Vous n’avez qu’une seule chance de faire une bonne première impression. Si cette première impression peut faire la différence entre gagner ou perdre un client, vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour la rendre aussi convaincante que possible. Concepts connexes à explorer Marketing numérique Qu’est-ce que le marketing par e-mail ? Conseils pour les campagnes marketing par e-mail Modèles d’e-mail Automatisation marketing Automatisation des e-mails GRC Analyse marketing Comment promouvoir votre entreprise Comparateur des traductions bibliques Philippiens 16 La Bible Louis Segond Philippiens 16 Louis Segond 1910 - Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Philippiens 16 Nouvelle Édition de Genève - Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. Philippiens 16 Segond 21 - Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de Jésus-Christ. Les autres versions Philippiens 16 Bible Semeur - Et, j’en suis fermement persuadé celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ. Philippiens 16 Bible français courant - Je suis certain de ceci Dieu, qui a commencé cette œuvre bonne parmi vous, la continuera jusqu’à son achèvement au jour de la venue de Jésus-Christ. Philippiens 16 Bible annotée - étant persuadé de ceci même, que Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l’achèvera jusqu’au jour de Jésus-Christ ; Philippiens Bible Darby - étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ Philippiens 16 Bible Martin - Étant assuré de cela même, que celui qui a commencé cette bonne œuvre en vous, l’achèvera jusqu’à la journée de Jésus-Christ Philippiens Bible Ostervald - Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Philippiens 16 Bible de Tours - Car j’ai une ferme confiance que Celui qui a commencé le bien en vous, ne cessera de le perfectionner, jusqu’au jour de Jésus-Christ. Philippiens 1 v 6 Bible Crampon - et j’ai confiance que celui qui a commencé en vous une œuvre excellente, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ. Philippiens 16 Bible Sacy - Car j’ai une ferme confiance, que celui qui a commencé le bien en vous, ne cessera de le perfectionner jusqu’au jour de Jésus-Christ. Philippiens 16 Bible Vigouroux - ayant la confiance que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la perfectionnera jusqu’au jour du Christ Jésus.[ La bonne œuvre,  l’œuvre de votre conversion et de votre sanctification. — La perfectionnera vous donnera par sa grâce d’y persévérer jusqu’à la fin de votre vie, ou jusqu’au retour glorieux du Christ, que l’on croyait plus ou moins prochain. » CRAMPON] Philippiens 16 Bible de Lausanne - étant bien persuadé de ceci, que celui qui a commencé en{Ou parmi vous.} vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus-Christ ; Les versions étrangères Philippiens 16 Bible anglaise ESV - And I am sure of this, that he who began a good work in you will bring it to completion at the day of Jesus Christ. Philippiens 16 Bible anglaise NIV - being confident of this, that he who began a good work in you will carry it on to completion until the day of Christ Jesus. Philippiens 16 Bible anglaise KJV - Being confident of this very thing, that he which hath begun a good work in you will perform it until the day of Jesus Christ Philippiens 16 Bible espagnole - estando persuadido de esto, que el que comenzó en vosotros la buena obra, la perfeccionará hasta el día de Jesucristo; Philippiens 16 Bible latine - confidens hoc ipsum quia qui coepit in vobis opus bonum perficiet usque in diem Christi Iesu Philippiens 16 Ce verset n’existe pas dans cette traducton ! Philippiens 16 Bible allemande - und weil ich davon überzeugt bin, daß der, welcher in euch ein gutes Werk angefangen hat, es auch vollenden wird bis auf den Tag Jesu Christi. Philippiens 16 Nouveau Testament grec - πεποιθὼ αὐὸ οῦο ὅι ὁ ἐναρξάμενο ἐν ὑμῖν ἔργον ἀγαθὸν ἐπιελέει ἄχρι ἡμέρα ⸂Χριοῦ Ἰηοῦ⸃·

celui qui a commencé cette bonne oeuvre